4 Pythons royaux retrouvés dans l'Aube

Publié : 27 octobre 2017 à 16h51 par Vincent GORI

Crédit image: L'Est Eclair
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Des serpents constricteurs ont été trouvés en forêt d'Othe par un cueilleur de champignons.

« Nous avons été alertés jeudi en fin de journée, de la découverte de quatre serpents en milieu naturel », rapporte Noël Serre, agent de l’Office national de la chasse et de la faune sauvage. Il s’agirait de Pythons royaux. Une espèce de serpent constricteur originaire d’Afrique non dangereux pour l’homme, mais tout de même impressionnant. Surtout croisés en liberté !

Ces animaux sauvages, dont un était déjà mort, ont été trouvés jeudi matin en forêt d’Othe, du côté de Thuisy. « C’est un promeneur qui partait ramasser des champignons avec ses enfants, qui les a vu en liberté dans la végétation proche de son véhicule », précise l’agent.

« Nous essayons de les réchauffer avec une bouillotte »

L’ONCFS est allé récupérer les bêtes avant de les confier au Centre champenois de terrariophilie de l’Aube (CCT10) hier matin. «  Le Pithon royal a besoin de 30 à 35ºC pour vivre, précise Emmanuel Jouet, président du centre qui les a recueillis. Vu leur état sanitaire et leur déshydratation, ils étaient dans très certainement dans la nature depuis 48h. Ce sont des mâles mais ils sont très mal en point. Pour le moment ils ne sont pas sauvés, remarque le spécialiste. Nous essayons de les réchauffer avec une bouillotte. Ce soir ils seront examinés par le vétérinaire de notre association. Le plus gros fait 90 cm et reste très faible ».

Un Python royal peut atteindre 1m30

Les agents de l’ONCFS vont mener des investigations. Cette famille d’animal sauvage est protégée par la convention Washington (Cites). Une réglementation internationale qui oblige à une traçabilité des échanges de chaque animal.

Le Python royal peut atteindre 1,30 mètre et se nourrit de petits mammifères (rats, souris…). Il fait partie de ces Nouveaux animaux de compagnie (NAC) prisé des amateurs pour sa taille et son comportement généralement non agressif. Il peut vivre plusieurs dizaines d’années en captivité.

« Certainement que le propriétaire n’en voulait plus, suppose Emmanuel Jouet. C’est un animal qui demande quelques connaissances en terrariophilie ». Passer l’effet de mode du Python, il craint qu’il y ait de plus en plus d’abandons de ce type.