Mouvement de grève chez Sérénis.
12 juillet 2024 à 8h13 par Melissa K.
Les salariés de Sérénis, filiale du Groupe Rousselet spécialisée dans les centres d'appel, se mettent en grève pour dénoncer des conditions de travail qu'ils jugent insoutenables.
Ils n'en peuvent plus .
Pas moins de 80 % des salariés de l'entreprise de téléconsultation, Sérénis, située rue Talleyrand à Reims, ont entamé un mouvement de grève.
Cette filiale du Groupe Rousselet, bien connu pour sa compagnie de taxis parisiens G7, est chargée de répondre aux appels des clients parisiens en quête de taxis.
Depuis plus d'un an, les employés dénoncent une dégradation progressive de leurs conditions de travail, attribuée à une pression croissante de la direction.
Selon les syndicats, celle-ci impose des objectifs de productivité jugés irréalistes et inatteignables, générant ainsi un climat de travail plus que difficile.« Les récentes décisions de la direction ont conduit à une détérioration significative des conditions de travail, affectant gravement le bien-être des employés », précise un membre du Comité Social et Économique (CSE).
Les salariés soulignent le manque de considération de leur hiérarchie, qui selon eux, minimise la gravité de la situation et refuse tout dialogue constructif.
Face à cette impasse, le mouvement de grève initié le jeudi 11 juillet 2024 a été reconduit, et d'autres actions pourraient être envisagées si aucune solution satisfaisante n'est trouvée.