Le marché de Noël aura-t-il lieu à Reims ?
Publié : 7 octobre 2020 à 21h34 par Emmanuel POLI
Crédit : L'Union
Les organisateurs doivent faire face à d'importantes contraintes sanitaires et sécuritaires
Le préfet de la Marne nous avait précisé la semaine passée que le marché de Noël de Reims était en sursis.
L’événement est désormais très compromis, comme l’a souligné Vincent Mansencal au sortir d’une réunion à la sous-préfecture.
« Rien n’est encore terminé » mais le président des vitrines de Reims, principal organisateur des festivités, reconnaît que la situation est plutôt mal engagée.
« Nous avons proposé plusieurs scénarios pour satisfaire à la fois les exigences sanitaires et sécuritaires ».
Dans un premier temps, c’est l’étalement du village de Noël tout autour de la cathédrale avec des chalets installés derrière le monument dans le jardin Deneux.
Vincent Mansencal propose également de ne plus utiliser la cour du palais du Tau, qui représente un cul-de-sac et brasse une population trop dense.
Il envisage le déménagement du marché des artisans sur la place d’Erlon et du royaume des enfants vers la place du Forum, « où il a déjà été installé par le passé ».
Le verdict est net et sans bavure pour les services préfectoraux, trop difficile à sécuriser.
C’est avec un nouveau scénario sous le bras que le président s’est présenté ce mercredi à la sous-préfecture.
« On propose d’installer les animations pour les enfants et le marché des artisans sur les Hautes Promenades à proximité de la Porte Mars ».
L’idée n’a pas été rejetée mais de nouvelles contraintes sont venues s’ajouter à celles préalablement présentées.
La principale serait l’interdiction des chalets alimentaires.
« C’est vrai qu’il est interdit de retirer son masque pour manger ou boire en déambulant au milieu de la foule, mais ça représenterait une cinquantaine de chalets en moins parmi ceux qui fonctionnent le mieux ».
Vincent Mansencal a demandé un rendez-vous avec la municipalité pour élaborer une nouvelle proposition.
Il attend également des annonces de l’État pour tous les marchés de Noël.
Il promet de se battre jusqu’au bout pour obtenir le maintien du marché.
« Ce marché, c’est aussi mon bébé. Ça me fend le cœur d’imaginer qu’il pourrait ne pas avoir lieu ».