Fraude au chômage partiel

Huit personnes originaires des Ardennes ont été mises en examen pour escroquerie en bande organisée.

Elles sont soupçonnées d’avoir mis en place un juteux système d’arnaque au chômage partiel.

Selon l'AFP, qui dévoile l’information, les escrocs ont tout d’abord créé de fausses entreprises avec de faux salariés.

Ils les ont ensuite déclarés en chômage partiel, lors du tout premier confinement.

Les demandes étaient tellement nombreuses à l’époque qu’il y avait peu de temps pour contrôler tout le monde.

Dans un premier temps, la fraude passe inaperçue.

Mais pendant l’été, les hommes du Groupe Interministériel de Recherches et de la Police Judiciaire de Reims reçoivent un signalement d’une agence d’intérim escroquée.

Les enquêteurs découvrent alors l’ampleur de la fraude : plus d’un million d’euros de préjudice, majoritairement lié au chômage partiel.

Quatre des huit prévenus ont été placés en détention provisoire.

C’est le cas du principal organisateur présumé, qui est déjà connu pour des faits similaires.

Les autres ont été placés sous contrôle judiciaire.