Tentatives d'enlèvement ou psychose ?

Depuis plusieurs jours, des avis de tentatives d'enlèvements d'enfants sont partagés sur les réseaux sociaux. 

Le premier signalement a eu lieu dans les Ardennes, le 28 février dernier.

Un père a fait état d’une tentative d’enlèvement sur son fils à Bergnicourt.

« A 16H45, notre fils de 11 ans a été interpellé par 2 individus lui demandant de monter à bord de leur camion alors qu'il était juste au carrefour de notre Brasserie de Bergnicourt et à 50 m de l'arrivée. Notre fils ayant eu peur s'est mis à courir en appelant 'papa', ce qui les a fait accélérer et fuir. Notre garçon les a décrit comme étant 2 personnes de 25/30 ans environ, l'un d'eux porte des rastas, l'autre est rasé (le chauffeur) qui s'est adressé à lui et portait un débardeur gris, les 2 sont de corpulence très mince. Le véhicule est un gros fourgon blanc, haut et long avec galerie sur le dessus. Ils sont partis en direction d'Avançon. Restez vigilant, il y a des gens mal intentionnés partout ! Diffusez l'info autour de vous. »

Une information largement commentée et relayée, plus de 2 500 fois au total.

D’autres signalements ont rapidement suivi.

« Nombreuses tentatives d'enlèvements d'enfants autour de Roizy. Les gendarmes me l'ont confirmé à 16h30. Faites bien attention à vos enfants. »

L’auteure va plus loin en ajoutant une description des potentiels suspects.

« Ils sont deux. À bord d'un fourgon blanc normal. Ils alternent entre plusieurs fourgons. Le deuxième fourgon a une croix bleu dégoulinante.

L'un est d'origine africaine avec des dreadlocks, l'autre est de type européen chauve. Ils ont entre 25 et 35 ans environ. »

Depuis le milieu de semaine, le phénomène semble s’être déplacé dans la Marne et l’Aisne.

Dans les secteurs de Bertricourt, Bazancourt et de Witry-les-Reims.

Interrogée par nos soins, la gendarmerie confirme avoir reçu de nombreux messages et assure prendre l’affaire très au sérieux.

Elle appelle donc chacun à la vigilance mais elle met également en garde contre une certaine « psychose ».

Des faits non avérés sont souvent relayés sur les réseaux sociaux, ce qui complique la tâche des autorités.