Suspicion de Covid à la mairie de Châlons, les tests tous négatifs
9 juin 2020 à 16h17 par Emmanuel POLI
Quatre cas avaient été détectés la semaine dernière dont le maire Benoist Apparu.
La semaine passée, quatre personnes ont été testées positives à la COVID-19 au sein de la mairie de Châlons-en-Champagne.
Parmi elles, la députée Lise Magnier et le maire Benoist Apparu (voir plus loin).
A titre préventif, 80 collaborateurs travaillant dans le bâtiment principal de la mairie ont donc été testés, en à peine plus de 48h.
Le soulagement est grand car tous les résultats se révèlent être négatifs.
L’ensemble des personnels concernés ont donc pu reprendre leur activité, comme le prévoit le protocole de l'Agence nationale de santé publique.
Leurs lieux de travail ont fait l’objet d’une désinfection totale la semaine dernière.
Par ailleurs, trente autres collaborateurs, dont le lieu de travail se situe dans un bâtiment annexe, ont également été testées hier et aujourd’hui par mesure de précaution.
Les résultats de ces tests seront connus demain (mercredi 10 juin).
Dans son communiqué, la Ville de Châlons-en-Champagne rappelle l’importance des mesures mises en œuvre (présence d’hygiaphones aux guichets, port du masque ou de visières de protection pour les agents municipaux), qui ont permis d’empêcher la propagation du virus.
Le maire et la députée vont très bien
Interrogé par nos soins sur son état de santé, Benoist Apparu nous répond qu'il va très bien.
"Toujours aucun symptôme après un test positif il y a une dizaine de jours. Même chose pour les trois autres (dont Lise Magnier), alors que les symptômes apparaissent normalement autour du septième jour. Donc à priori, nous serions tous les quatre asymptomatiques ou atteint d'une forme moins grave".
Pendant cette nouvelle période d'isolement, le maire de Châlons-en-Champagne poursuit son action de chez lui.
"Finalement, ça n'est pas si différent de la période d'avant, puisque que nous avons été confinés pendant deux mois et 1/2. J'ai simplement 15 jours de confinement supplémentaires. Donc, on continue à traiter l'activité avec des réunions en visioconférence".
Dans un sourire, il conclut : « c'est souvent moins convivial, mais ça commence à l'heure, c’est plus rapide et ça permet de traiter beaucoup de choses à distance ».