L'éthylotest anti-démarrage débarque dans notre région
1er avril 2019 à 21h56 par Emmanuel POLI
Les préfets peuvent choisir d'imposer ce dispositif aux contrevenants plutôt que de suspendre leurs permis
Après une expérimentation dans sept départements (Drôme, Finistère, Loiret, Manche, Nord, Vendée et La Réunion), l'éthylotest anti-démarrage est désormais applicable partout.
Les préfets de tous les départements peuvent imposer ce dispositif au conducteur contrôlé en situation d’alcoolémie à la place d’une suspension de son permis de conduire.
Cela concerne les conducteurs présentant une alcoolémie supérieure à 0,80g par litre de sang (0,40 mg/l d’air expiré) et inférieure à 1,8g/l (0,9 mg/l d’air expiré).
Le préfet de leur département peut les contraindre à ne conduire que des véhicules équipés d’un éthylotest anti-démarrage (EAD) pour une durée pouvant aller de 3 à 6 mois.
Cette durée varie en fonction de la gravité de l’infraction.
Sont exclus les conducteurs en permis probatoire, les automobilistes en situation de récidive de conduite sous l’emprise de l’alcool et les conducteurs non-résidents en France.
L’éthylotest anti-démarrage, associé au système de démarrage d’un véhicule, empêche la mise en route du moteur si le taux d’alcool enregistré est supérieur à celui autorisé par la législation.
Ses frais d’installation et de fonctionnement sont à la charge du conducteur, qui peut choisir de l’acheter ou de le louer.
La personne qui ne souhaiterait pas acquérir ce dispositif se verra appliquer la suspension de son permis de conduire pour la même durée que celle permettant de conduire équipé de l’EAD.