Il y a le feu chez les pompiers de Reims

La colère des pompiers ne faiblit pas.

A Reims, elle redouble même.

Depuis ce matin, les pompiers des centres de secours Reims Marchandeau et Reims-Witry manifestent devant leurs casernes.

Aux revendications nationales, pour lesquels ils sont en grève depuis plusieurs mois, sont récemment venues s'ajouter des réclamations plus locales.

Il y a tout d'abord des effectifs trop bas, alors que le nombre d'interventions n'a jamais été aussi important.

Des interventions qui pour certaines, ne relèvent pas de leurs missions.

Pour Frédéric Fougère, président du syndicat Autonome, "ce n'est plus acceptable. Il faudrait entre douze et quinze hommes supplémentaires. Huit à dix sur Marchandeau et quatre environ à Witry".

Le délégué syndical assure que ses camarades sont "au bout du bout".

Selon lui, les arrêts de travail se multiplient et les burn-out aussi.

Parmi les autres revendications, les pompiers alertent leur hiérarchie sur la multiplication des agressions et violences dont ils sont victimes.

"Elles sont devenues régulières, quotidiennes. On ne compte plus les guets-apens et traquenards".

Le temps des discussions est terminé, les pompiers réclament désormais des actes forts et rapides sinon ils n'excluent pas un durcissement du mouvement.