Et vous trouvez chat drôle ?

Publié : 17 octobre 2017 à 19h21 par L'Union

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A Reims, Pitchoun le chat a été retrouvé... un an après sa disparition

Voilà une belle histoire comme on aimerait en raconter tous les jours. Commençons donc par le commencement. Vers la mi-août (véridique), Delphine et Christophe Kowsky découvrent qu’un chat fréquente régulièrement leur jardin. Le couple de Rémois l’aperçoit même deux ou trois fois rentrer dans leur maison. « Il n’avait pas l’air malheureux, décrit Delphine. On s’est dit qu’il appartenait forcément à quelqu’un du quartier. » Les Rémois partent en vacances trois semaines.

À leur retour, le chat réapparaît et devient de plus en plus insistant. « Un jour de septembre, il a grêlé fort. Et comme il pleurait pour rentrer, j’ai cédé », raconte celle qui finit par lui remplir une gamelle de croquettes tous les deux jours. « Comme on commençait à s’attacher, un ami nous a proposé de l’emmener chez le vétérinaire. » Qui ne décèle ni puce, ni tatouage.

Les Rémois lancent une campagne d’affichage dans le quartier pour tenter de retrouver ses propriétaires. Une annonce est publiée sur la page Facebook "Pet Alert Marne 51" qui rassemble plus de 20 000 abonnés et qui a contribué à retrouver plus de 5 600 animaux en cinq ans.

Personne ne réclame le minet.

Delphine et Christophe décident alors de se rapprocher de la Ronron Association, une association de protection des chats. Et proposent d’être famille d’accueil. « Le chat » est baptisé « Piano ». Il est pris en charge par la vétérinaire de l’association, qui réussit finalement à déchiffrer un tatouage. D’après le fichier, Piano a 3 ans et s’appelle Pitchoun. Sa propriétaire habite… Lyon.

Rapidement jointe par téléphone, celle-ci révèle, surprise mais ravie, que son bien-aimé Pitchoun avait disparu depuis… octobre 2016. Elle avait alors emménagé à Cormontreuil, une commune proche du quartier rémois où a été recueilli le matou cet été. Impossible de savoir exactement quel a été son parcours depuis un an. « Ça restera un mystère », conclut Delphine, heureuse de ces retrouvailles inespérées.

Par L'Union