" Relève-toi, bonobo ! "

Malgré les nombreuses campagnes de sensibilisation, le racisme est malheureusement toujours présent dans le sport.

Nouvelle illustration dimanche dernier à l’occasion d’un match du championnat de Nationale 2 masculine de basket, entre l’Etoile de Charleville et le club de Metz.

Loïc Akono, joueur messin, a été visé par des propos racistes.

Un spectateur présent dans les gradins de l’Arena, l'a traité de « bonobo ».

Le joueur a voulu s’expliquer avec lui, mais il a été repris par l’arbitre ;

« Il m’a dit qu’il ne fallait pas parler avec les gens du public, que ça allait se retourner contre moi, que j’allais me prendre une faute technique ».

Après un moment d’hésitation, Loïc Akono prend la décision de quitter le terrain, comme le m,otre cette vidéo (1h47).

Depuis que l’affaire a été révélée sur les réseaux sociaux, le joueur a reçu de très nombreux soutiens de la communauté du basket mais aussi d’élus à commencer par le président de l’Etoile, Luc Torres, et le maire de Charleville-Mézières, Boris Ravignon.

Son club a adressé un recours à la Fédération Française de Basket, qui a ouvert un dossier disciplinaire.

Dans un communiqué, « la FFBB tient à rappeler que son Assemblée Générale a voté, à l'unanimité, une tolérance zéro concernant les incivilités, violences et comportements anti-sportifs lors des rencontres officielles de basket-ball ».

Le parquet de Charleville-Mézières a également ouvert une enquête préliminaire du chef de provocation à la haine lors d’une manifestation sportive.