Qui est l'auteur présumé de l'agression à l'hôpital de Reims ?
22 mai 2023 à 19h42 par Emmanuel P.
L'homme, qui aurait agi sans mobile apparent, présente des « troubles sévères ».
Crédit : L'Union
L'homme, qui aurait agi sans mobile apparent, présente des « troubles sévères ». Il a déjà été mis en examen « pour des faits de violences aggravées »,
On en sait plus sur l’agression qui s’est déroulée ce lundi 22 mai au CHU de Reims.
Dans un communiqué, le procureur de la République de la ville a détaille la chronologie de l’agression et dressé le portrait de l’agresseur présumé.
« Un peu avant 13h30, un individu se présentait au CHU de Reims, au service de l’unité de « médecine et santé au travail » , et agressait violemment une secrétaire médicale et une infirmière à coup de couteau, alors qu’elles étaient dans un vestiaire.
Il tentait de prendre la fuite, mais était très rapidement interpellé par les agents de sûreté de l’hôpital, puis les services de police qui, avisés de l’agression, s’étaient immédiatement rendus sur place.
L’homme était placé en garde à vue à 13h40 ce lundi pour des faits de « tentative d’assassinat », et l’enquête a été confiée au commissariat central de Reims.
A cette heure, sous réserve d’actes ultérieurs, il ressort des premiers éléments d’enquête que :
- le mis en cause, âgé de 59 ans, semble avoir agi sans mobile apparent, d’autant qu’il n’avait pas de rendez-vous dans ce service, et n’était pas suivi au sein de ce service,
- il n’a jamais été condamné, mais avait été mis en examen à Châlons-en-Champagne pour des faits de violences aggravées, avait bénéficié en juin 2022 d’une ordonnance de non-lieu pour irresponsabilité pénale, et ce dossier devait tout prochainement être évoqué par la chambre de l’instruction de la Cour d’appel de Reims pour statuer sur les mesures de sûreté susceptibles d’être prises
- il semble souffrir de troubles sévères et fait l’objet depuis plusieurs années d’une mesure de curatelle renforcée.
S’agissant des victimes, l’une, infirmière, est âgé de 37 ans, son pronostic vital est engagé, l’autre, secrétaire médicale, est âgée de 56 ans, et son pronostic vital n’est pas engagé.
Elles ont toutes les deux été prises en charge immédiatement après les faits et transférées au bloc opératoire.
Le reste de l’équipe médicale présente au moment de l’agression a pu bénéficier d’un soutien psychologique mis en place par la cellule d’urgence médico-psychologique, sollicitée par l’hôpital et d’un accompagnement par l’association France victimes 51.