Vincent a disparu depuis 100 jours

3 septembre 2021 à 13h00 par Emmanuel POLI

Ses proches poursuivent inlassablement leurs recherches pour le retrouver

Cela fait plus de 100 jours maintenant que Vincent Drigny a disparu.  


Le dimanche 23 mai dernier, vers 18h, ce Carolomacérien de 45 ans a quitté son domicile pour une randonnée ou une sortie sportive.  


Depuis, plus aucune nouvelle.  


L’appel à témoins et les investigations menées par les policiers n’ont rien donné.  


Mais ses proches, sa sœur Alice en tête, ne baissent pas les bras.  


« Je ne me vois pas abandonner mon frère »


Création d’une page Facebook « disparition de Vincent Drigny », distribution de flyers, mais surtout des battues organisées tous les dimanches sur les secteurs fréquentés par son frère…


« Nous avons aussi sollicité toutes les personnes qui, dans le cadre de leurs activités de loisirs (trail, société de chasse, VTT…), sont susceptibles de voir quelque chose », précise Alice.


Malgré les nombreux efforts, toutes ces démarches sont restées infructueuses à ce jour.


« On espère qu’un maximum de personnes pourra relayer notre appel, pour que l’on puisse trouver le ou les témoins qui débloquerai(en)t la situation ».


Une mauvaise rencontre ?


Alice n’écarte aucun scénario même si elle privilégie une piste.


« On penche plutôt pour une mauvaise rencontre, c’est aussi ce que pense le policier, qui suit le dossier ».


« Dans un premier temps, on avait imaginé un malaise, mais au vu de toutes les recherches entreprises, on l’aurait retrouvé ».


Alice rejette également l’hypothèse d’une disparition volontaire.


« Vincent est très attaché à sa famille. Il nous aurait prévenus s’il comptait partir. D’ailleurs, on avait des projets communs pour les vacances en août ».


De nouvelles recherches


La jeune femme continue d’espérer.


« On est obligé de continuer. Je ne me vois pas abandonner mon frère. C’est encore trop tôt, on ne peut pas encore passer à autre chose ».


Ce dimanche 5 septembre, une nouvelle battue est organisée avec des membres de la famille, des amis mais des aussi anonymes sensibles à la détresse des proches de Vincent.


Ils se donnent à nouveau rendez-vous à 9h30 devant l’église Bellevue du Nord près de Centrakor.


« On refait régulièrement les mêmes parcours. La végétation est très dense par endroit parce qu’il a beaucoup plu. On est peut être passé à côté de mon frère sans l’avoir vu ».