Mobilisation à l’école de Sillery

A l’école élémentaire de Sillery, les parents haussent le ton et ont prévu de se mobiliser ce lundi 25 février pour dire non à l’éventuelle fermeture d’une classe.

Avec le soutien des élus, commerçants et habitants, ils souhaitent occuper l’école afin de montrer leur mécontentement et leurs inquiétudes face à l’avenir de leurs enfants. « Chaque élève a quelque chose en lui, il faut simplement lui trouver sa vocation explique Amélie Badri, présidente de l'association des parents d'élèves à l'école de Sillery. Mais pour cela, les enseignants ont besoin de moyens pour pouvoir exercer ce rôle. En réduisant les effectifs, les enfants vont se retrouver isolés et frustrés ».

Sillery est loin d’être un cas isolé, plusieurs actions similaires ont déjà eu lieu en région afin de lutter contre les fermetures de classe. Des fermetures qui, selon Amélie Badri, profitent aux villes, aux dépens des communes rurales. « Avec la mise en place des dédoublements des classes de CP et de CE1, l'Etat a davantage besoin de postes d’enseignants. Résultat : Ils nous prennent un enseignant à Sillery car, soi-disant, il n’y a pas assez d’enfants pour remplir 5 classes, mais c’est un peu déshabiller Paul pour rhabiller Jacques ».