Il court 100 marathons en 100 jours pour le climat.

Si vous avez circulé ce samedi matin entre Signy-l’Abbaye et Bogny-sur-Meuse dans les Ardennes, vous avez peut-être croisé la route d’un jeune coureur suivi à la trace par un cycliste sur un vélo couché.

Il s’agit de Nicolas Vandenelsken, un éco-aventurier, qui a entrepris le 3 septembre dernier, depuis Montargis dans le Loiret, le GreeNico Tour.

Son ambition, boucler 100 marathon en 100 jours en suivant un parcours qui dessine le contour d’un cœur sur la carte de France.

Et le jeune homme n’est plus très loin de son objectif, c’était son 92ème ce samedi matin.

L’athlète n’en est pas à son coup d’essai, il avait réalisé un tour de France en courant de 4 600 km, l’an passé.

Nicolas a la chance d’avoir « un corps qui récupère très vite. Je ne conseille à personne de courir 100 marathons en 100 jours ».

Mais au-delà de la simple performance sportive, c’est un message de sensibilisation au changement climatique qu’il souhaite porter.

« Je porte sur mon corps ce que l’on fait subir à la planète »

Tous les matins, il s’élance vers 8h30 pour courir son marathon quotidien (42 km) à 9 ou 10 km/h de moyenne, en fonction du profil de l’étape.

L’après-midi est consacrée aux actions de sensibilisation dans les écoles, associations et auprès des élus pour les inciter à passer à l’action.

« J’ai même eu la chance de rencontrer la ministre des Sports, la semaine passée. On a d’ailleurs lancé une pétition pour adapter les sports et l’événementiel au respect de la nature ».

Le soir, Nicolas dort chez l’habitant ou dans une pièce mise à disposition par la mairie ou les pompiers.

« Ça offre toujours de belle rencontres. J’en profite pour expliquer mon combat ».

Après avoir participé aux animations du Téléthon à Bogny-sur-Meuse, il repartira demain matin vers Signy-le-Petit.

Il bouclera son périple chez lui, à Valenciennes, le 11 décembre.